Doit-on Parler de “Crimes contre l'Humanité” ou alors de “Crimes de L’Humanité”?

“Crimes contre l'Humanité”, quel beau titre ! Mais, y a-t-il un contenu véridique et juste dans cette expression ? On peut aussi bien interpréter que l'humanité est la victime des crimes. Pour qu'un crime soit établi, il faut qu'il y ait au préalable un auteur (le criminel) et la victime. Si l'humanité est la victime des crimes, qui est ou alors qui en sont les auteurs ? Ceux qui commettent ces crimes identifiés comme tels, sont-ils eux aussi des humains ? font-ils aussi partie de ces créatures que l'on identifie comme membres de l'humanité victime ? Si non, à quel moment ne font-ils plus parti de "l’humanité » ? et qui décide de les en écarter ? L'être humain a cette façon ingénieuse de blâmer tout sauf soi-même et de se victimiser à longueur de journée. En plus, certains se sont arrogés le droit de parler au nom des autres quand ce n'est pas de l'humanité tout en divisant celle-ci à dessein. L'époque actuelle, l'ère de la lumière illumine le caractère sombre de l’histoire de l'humanité, révélant que l'humanité a longtemps vécu dans les ténèbres. Il n'en est pas différemment de cette expression "Crime Contre l'Humanité". En effet, ceux qui commettent ces soi-disant crimes ne sont-ils pas humains comme les victimes eux même. En d'autres termes, l'humanité qui commet ses crimes s'autoproclame victime. Qui est donc cet ennemi de l’humanité qui va jusqu’à commettre des « crimes contre l’humanité » ? L'expression "Crimes contre l'humanité" laisse croire que l'humanité est victime de crimes. Ceci est tellement absurde lorsqu'on sait que l'histoire de l'humanité n'est jongée que de crimes allant de l'esclavage jusqu'au néocolonialisme actuel, en passant par les assassinats, sans parler des mensonges. Il est clair aujourd'hui que plein de civilisations, des nations, des états, des institutions fleurissent grâce aux crimes. Ce qu'il y a de pernicieux dans tout cela est que ce sont ceux-là même qui entretiennent et profitent des crimes qui donnent des leçons de crimes contre l'humanité lorsque quelque chose ne les arrange pas. L'expression "Crime contre l'humanité" endors l'esprit humain, l'empêchant de remettre en cause ses choix et décisions parce qu’elle entretient un sentiment d'innocence. Pourtant tout le monde qui pense objectivement sait que l'humanité est loin d'être innocente. En effet, les crimes commis par l'humanité vont jusqu'au meurtre du Fils de Dieu Jésus. Ceux-là qui ont poussé l'humanité à assassiner le Fils de Dieu ont bien vite fait de classifier cet ultime crime comme un sacrifice. Pour adoucir la conscience de l'humanité, on nous embrouille dans l'expression vide "Crime contre l'humanité" sans jamais présenter le criminel qui ne fait pas parti de cette humanité. Et si jamais on parlait de "Crimes de l’humanité » ? Cela amènerait l'espèce humaine à remettre en cause ses choix et décisions puisque son histoire même l'oblige. Cette expression aide à réfléchir non seulement sur les crimes perpétrés entre humains, mais aussi ceux de l'humanité vis à vis de son créateur. Cette expression est non seulement juste, mais offre des possibilités de réparations et changements.